Vous êtes ici
Glossaire
Sarcome
Sarcomes
Les sarcomes sont des cancers des tissus de soutien ou des tissus conjonctifs de l’organisme : os, cartilage, graisse, peau, vaisseaux, muscles... Alors que ces cancers sont rares (1% de l'ensemble des cancers), ils sont complexes et variés : il en existe plus de 50 types et 150 sous-types moléculaires différents. Les adultes comme les enfants peuvent être atteints de sarcomes. On distingie les sarcomes des "tissus mous" (liposarcome, fibrosarcome, léïomyosarcome...), des sarcomes des viscères (GIST) et des sarcomes osseux (ostéosarcome, sarcome d'Ewing).
Sciences cognitives
Système complexe de traitement de l'information capable d'acquérir, conserver, utiliser et transmettre des connaissances
Les sciences cognitives s’intéressent à tout système complexe de traitement de l'information capable d'acquérir, conserver, utiliser et transmettre des connaissances.
Les sciences cognitives sont dédiées à la description, l'explication et à la modélisation (simulation) :
- des mécanismes de la pensée humaine, animale ou artificielle,
- dont les phénomènes aussi divers que la perception, l'intelligence, la mémoire, le langage, le calcul, l'apprentissage, le raisonnement, la résolution de problèmes, la prise de décision, l'intelligence, l'attention ou même la conscience.
Les sciences cognitives forment un large champ interdisciplinaire. Elles utilisent des données issues de la science et de l'ingénierie : linguistique, anthropologie, psychologie, neurosciences, philosophie, intelligence artificielle... Ces compétences interdisciplinaires sont un atout majeur dans différents secteurs professionnels en particulier pour la recherche pharmaceutique. Les processus cognitifs se distinguent des processus mentaux qui se rapportent à la fonction affective, traditionnellement la spécialité de la psychanalyse ou de la psychologie clinique.
Sénescence
La sénescence cellulaire est l’état cellulaire conduisant à un arrêt stable de la prolifération et provoquant une réponse structurée (activation du système immunitaire et réorganisation du microenvironnement). Par ce mécanisme, la sénescence bloque l’initiation et la progression tumorale.
Séquençage des tumeurs - Programme ICGC
Des projets technologiques et méthodologiques majeurs permettent aujourd’hui d’analyser plus de 10 milliards de bases par machine et par jour (séquençage haut débit). Cela a permis à la communauté scientifique internationale de se lancer dans un nouveau défi : séquencer les génomes des tumeurs de plusieurs milliers de patients.
Ce programme international lancé en 2008, d’une envergure similaire sur les plans scientifiques, technologiques et organisationnels au séquençage du génome "normal", est porté par un nouveau consortium : l’International Cancer Genome Consortium (ICGC). Ce programme vise à mieux comprendre le rôle des altérations génomiques dans le développement de certains cancers pour une cinquantaine de types de cancers.
Ce travail collaboratif de séquençage et de bio-informatique fournira un catalogue de gènes fortement pressentis pour jouer un rôle dans chaque type de tumeur étudié. Ces données seront également mises à leur libre disposition.
L’enjeu est de permettre aux chercheurs du monde entier d’élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques, diagnostiques ou de prévention.
Séquençage du génome humain
Au début des années 1990, la communauté scientifique internationale s’est lancée dans un projet phare de la génétique d’une ampleur exceptionnelle dont l’objectif était de séquencer complètement le génome humain soit l’équivalent en nombre de caractères de 2000 livres de 500 pages. Une vingtaine d’institutions dans le monde entier se sont regroupées en un consortium international et se sont partagé le travail.
En 2004, soit 14 ans et trois milliards de paires de bases d’un ADN humain séquencés plus tard, ces travaux menés en collaboration à l’échelle internationale ont abouti à une version complète et précise à 99,99% de la séquence du génome humain. Ce "catalogue" est aujourd’hui librement mis à disposition des chercheurs du monde entier.
Les progrès accomplis en matière de séquençage au cours des années 1990, ainsi que le soutien financier renouvelé des institutions de tutelle et d’actions philanthropiques, ont permis d’aboutir à une avance de deux ans sur la date initialement prévue.
Séquence
Enchainement des 4 molécules (nucléotides : Adénine, Cytosine, Guanine et Thymine) qui compose le code de l’ADN.
Séquencer
Déterminer la succesion des nucléotides (ATGC) composant un fragment d’ADN donné.
Sérum
Le sérum de sang s’obtient quand on sépare par centrifugation le culot de la cellule du liquide. C’est ce liquide que l’on appelle le sérum.
Service Médical Rendu (SMR)
Le service médical rendu (SMR) par un médicament est un critère prenant en compte à la fois la gravité de la pathologie pour laquelle il est indiqué et les données qui lui sont propres dans une indication donnée : efficacité et effets indésirables, place dans l'arsenal thérapeutique existant et intérêt pour la santé publique.
En fonction de ces critères, plusieurs niveaux de SMR ont été définis : SMR majeur ou important, SMR modéré ou faible mais justifiant le remboursement et SMR insuffisant (SMRI) pour une prise en charge par la collectivité.
En savoir plus : site de la Haute Autorité de Santé
Signalisation cellulaire
SIRIC
La création des SIRIC relève de la mesure 1 du Plan Cancer 2009-2013 qui vise à « renforcer les moyens de la recherche pluridisciplinaire ». La mise en place des SIRIC a pour ambition d’offrir à la recherche en cancérologie de nouvelles conditions opérationnelles, dans le but d’optimiser et d’accélérer la production de nouvelles connaissances et de favoriser leur diffusion et leur application dans la prise en charge des cancers.
Les SIRIC doivent réunir autour d’un même site des services médicaux, des équipes de recherche multidisciplinaire (clinique, biologique, technologique, épidémiologique, sciences humaines, économiques et sociales et santé publique). Des ressources et des services communs performants doivent également participer à la réalisation de programmes de recherche sur un mode intégré. Ce mode organisationnel est basé sur le continuum recherche-soins et sur un accès rapide et sûr à l’innovation thérapeutique.
Stroma
Le stroma est synonyme d’environnement extracellulaire.
Il est présent dans les tissus normaux mais également dans les tissus cancéreux.
Le tissu cancéreux comporte alors deux composants: les cellules cancéreuses et le stroma.
Le stroma est un tissu non-tumoral présent dans tous les types de cancers invasifs (sauf les leucémies). Il se compose de tout ce qui est présent au sein d’une tumeur et n’est pas une cellule tumorale. Le stroma comprend donc le tissu conjonctif, les vaisseaux, les leucocytes et la matrice extra-cellulaire.
Le stroma sert de charpente à la tumeur et assure ses apports nutritifs. Il est sous la dépendance du tissu tumoral dont les cellules peuvent, par exemple, élaborer des substances qui vont favoriser la pousse des vaisseaux.
Il existe de nombreuses interactions entre les cellules cancéreuses et le stroma, jouant un rôle important dans les phénomènes d'invasion et de dissémination tumorales.
Synovite villonodulaire pigmentée
Système lymphatique
Le système lymphatique comprend :
- les vaisseaux qui font circuler dans tout le corps la lymphe, un liquide clair contenant des globules blancs,
- les organes lymphatiques (la moelle osseuse, qui fabrique les globules blancs, la rate, le thymus, les ganglions...).
Le système lymphatique sert à drainer les tissus et à transporter les lipides issus de l'alimentation, mais il joue surtout un rôle crucial dans l'immunité de l'organisme.
Les vaisseaux lymphatiques traversent de nombreux ganglions (aine, aisselles, cou, abdomen et thorax). Ces petits organes ont une mission d'activateur immunitaire et de « filtre » : ils éliminent les déchets et les agents infectieux présents dans la lymphe avant que celle-ci se reverse dans la circulation sanguine.