A peine trentenaire mais déjà très expérimentée dans les méthodes de biologie cellulaire et de biochimie, Laetitia Martin apporte ses compétences de technicienne à la plateforme C3D de Synergie Lyon Cancer.

Depuis octobre 2012, Laetitia Martin travaille à la plateforme de drug discovery de Synergie Lyon Cancer en tant que technicienne expérimentée en biologie et se dédie à la recherche et au développement de candidats médicaments en cancérologie. Son périmètre de travail au Centre Léon Bérard se révèle très proche de celui qu’elle a effectué durant 8 ans à son poste précédent chez Idealp Pharma, une société de service pour l’industrie pharmaceutique spécialisée en drug discovery.

« Le criblage de molécules sur des cibles biologiques impliquées dans des maladies génétiques, neurologiques, infectieuses et cancéreuses représentait une partie de mon activité dans cette société », raconte Laetitia Martin. « Ma mission était de mettre au point une méthode de détection permettant d’identifier des molécules démontrant un effet sur ces cibles. Lorsqu’une molécule semblait intéressante, toute une série de tests était réalisée. Il fallait confirmer son activité avec le même test et avec des tests différents, rechercher un effet-dose, vérifier des paramètres physicochimiques… ». Après des modifications chimiques servant à déterminer la relation structure-activité de ces molécules, Laetitia Martin reprenait les tests. Elle vérifiait la cohérence entre l’effet obtenu et les modifications faites sur la molécule, puis étudiait à nouveau toutes ses propriétés, comme la solubilité, la stabilité ou la toxicité. L’objectif de toutes ces opérations : valider les ‘hits’ et les optimiser pour obtenir des ‘leads’.

Un environnement de recherche intégrée avec des interactions inédites

A la plateforme C3D de Synergie Lyon Cancer, ces méthodes sont appliquées par Laetitia Martin dans l’unique cadre de la recherche sur le cancer. Mais là n’est pas sa principale évolution d’exercice professionnel: « L’environnement, à l’interface entre le privé et le public, sur le même site que la recherche fondamentale et clinique, est complètement nouveau pour moi. Ce sera d’autres projets, d’autres enjeux et d’autres interactions », estime la jeune femme, titulaire d’un DUT de génie biologique, d’un DEUG de sciences de la vie et d’une licence de biochimie de l’Université de Lyon 1.