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Glossaire

Les progrès de la recherche fondamentale sur le cancer ont permis le développement de nouveaux médicaments contre le cancer, les thérapies ciblées.

Contrairement aux médicaments anticancéreux classiques dits « cytotoxiques » qui détruisent les cellules qui se divisent rapidement (comme les cellules cancéreuses, mais aussi des cellules saines), les thérapies ciblées s’attaquent à des mécanismes (gènes, protéines, récepteurs…) spécifiques au développement des cellules cancéreuses.

Par exemple, les thérapies ciblées peuvent s’attaquer aux facteurs de croissance nécessaires à la tumeur cancéreuse pour fabriquer ses vaisseaux sanguins (inhibiteurs de l'angiogenèse) ou à se développer (anti-EGF), bloquer un mécanisme intracellulaire de multiplication de la cellule cancéreuse (inhibiteurs de la tyrosine kinase), ou cibler une protéine surexprimée par la cellule maligne à sa surface (anti-HER-1). 

En savoir plus :

Le ciblage thérapeutique : Interview vidéo du Pr Gilles Salles

La médecine personnalisée : interview du Pr Véronique Trillet-Lenoir


De nombreux tests permettant de détecter l'effet d'une molécule sur, par exemple, une protéine sont réalisés en fluorescence ou en luminescence.

La luminescence est obtenue par une réaction chimique naturelle qui transforme une substance en une autre, en émettant de la lumière. La quantité de lumière émise est mesurée à l'aide d'analyseurs spécifiques.

En ce qui concerne la fluorescence, la lumière émise n'est pas due à une transformation chimique, mais à une émission de lumière produite sous l'effet d'un rayonnement qui modifie la position des atomes de la molécule capable de  fluorescer. Comme pour la luminescence, la quantité de fluorescence émise est mesurée grâce à des capteurs spécifiques.

Dans les deux types de tests, la quantité de lumière émise est proportionnelle à l'activité de la molécule : si une molécule bloque fortement la fonction de la  protéine cible, la quantité de lumière émise sera très faible.

Les tissus « mous » sont des éléments du corps qui servent de soutien aux organes, mais ne font pas partie des os du squelette (qui eux, sont durs : ce sont les « tissus osseux »). Ce sont notamment les tissus adipeux, les muscles (les muscles du squelette comme les biceps ou les muscles lisses comme l'utérus), les tendons, les vaisseaux sanguins et les nerfs.

Le terme est employé pour définir une catégorie de sarcomes : les « sarcomes des tissus mous ».

La tolérance est la capacité de l’organisme à supporter une substance sans effet néfaste. Au cours du développement d’un médicament, elle est soigneusement mesurée lors des essais précliniques et cliniques. Ce terme est également appliqué dans un autre contexte : il s’agit de la nécessité d’augmenter la dose d’un médicament pour en garder les mêmes effets.

Les cellules épithéliales sont à la base de nombreuses fonctions vitales chez les mammifères, en particulier grâce à leurs propriétés de polarisation et de cohésion dynamiques regroupées sous le terme de « Plasticité Epithéliale ».

Une manifestation originale de cette plasticité est la Transition Epithélio-Mésenchymateuse (EMT, Epithelial-Mesenchymal Transition). La TEM est un processus complexe qui permet à une cellule épithéliale (ou un groupe de cellules) de modifier sa composition et l'organisation de ses protéines pour se détacher de la masse cellulaire à laquelle elle appartient.

Cette cellule (ou ce groupe de cellules) acquiert ainsi une organisation de type fibroblastique propice à la motilité cellulaire. La TEM est donc un processus dynamique et réversible, au cours duquel les cellules perdent leurs caractéristiques épithéliales et développent des propriétés mésenchymateuses.

Ce phénomène, initialement mis en évidence pour son rôle dans le développement embryonnaire, met en jeu une régulation fine, sous le contrôle de facteurs dont certains semblent également jouer un rôle au cours de la progression tumorale. En effet, les cellules ayant subi une Transition Epithélio-Mésenchymateuse acquièrent de nouvelles capacités plastiques, comme la motilité et un phénotype fibroblastoïde apolaire typique de cellules mésenchymateuses; elles deviennent résistantes à l’apoptose.

En savoir plus : L'interview de Julie Caramel sur la TEM

Une protéine est dite transmembranaire lorsqu’elle traverse entièrement la membrane d’une cellule.

Les tumeurs sont des excroissances dues à une prolifération anormale de cellules. On distingue deux types de tumeurs, les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes.

Les tumeurs bénignes sont des tumeurs sans gravité. Dans certains cas, une ablation chirurgicale peut être nécessaire et suffisante. Dans d’autres cas, un simple suivi médical est effectué afin de surveiller l'évolution de la tumeur.

Les tumeurs malignes sont des masses de cellules anormales de nature cancéreuse. Les tumeurs malignes sont capables d'envahir et de détruire les tissus qui lui sont adjacents. Elles ont également la capacité à s’étendre. Leurs structures cellulaires sont différentes de celles des tissus où elles se développent ou qu’elles envahissent.

Toutes les tumeurs doivent être prises au sérieux et correctement identifiées par un spécialiste.

Les tumeurs sont des excroissances dues à une prolifération anormale de cellules. On distingue deux types de tumeurs, les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes.

  • Les tumeurs bénignes sont des tumeurs sans gravité. Dans certains cas, une ablation chirurgicale peut être nécessaire et suffisante. Dans d’autres cas, un simple suivi médical est effectué afin de surveiller l'évolution de la tumeur.
  • Les tumeurs malignes sont des masses de cellules anormales de nature cancéreuse. Les tumeurs malignes sont capables d'envahir et de détruire les tissus qui lui sont adjacents. Elles ont également la capacité à s’étendre. Leurs structures cellulaires sont différentes de celles des tissus où elles se développent ou qu’elles envahissent.

Toutes les tumeurs doivent être prises au sérieux et correctement identifiées par un spécialiste.

La tumorigenèse englobe toutes les étapes menant à la formation des tumeurs. Cette progression est essentiellement dépendante d’une accumulation séquentielle de mutations dans les cellules tissulaires, une partie d’entre elles ayant une capacité de transformation maligne. Les mécanismes anormaux connus pour contribuer à la tumorigenèse sont notamment l’insensibilité aux signaux de cessation de la division cellulaire (de quiescence), l’autosuffisance aux signaux de croissance, l’échappement aux signaux de mort cellulaire (d’apoptose), la prolifération cellulaire illimitée, la formation de néovaisseaux et l’invasion des tissus.